"En 2017, Edmund Platt a parcouru 8000 km en autostop pour ramasser des déchets. Une expérience de trois mois qu’il a rassemblée dans un livre intitulé « L’Anglais qui voulait nettoyer la France ». L’escargot anglais était de passage à Arlon ce jeudi pour dédicacer son livre. Nous l’avons rencontré.
«Je dessinais mon itinéraire sur une carte qui prenait de plus en plus la forme d’une coquille d’escargot, un journaliste local m’a alors attribué ce surnom que j’ai gardé»
Edmund Platt, Lille
"Le 8 septembre dernier, Edmund Platt, ou Escargot anglais pour les intimes, faisait escale à Lille pour une séance de dédicace de son premier bouquin, L’Anglais qui voulait nettoyer la France. On l’a rencontré pour parler un peu de tout ça : son livre, sa croisade contre la pollution, sur sa démarche de ramasser un déchet par jour et de l’obligation de consommer moins. "
«Il y a plus de plastique par terre en France que de champignons»
Edmund Platt, Douarnenez
"Pour ce lanceur d’alerte, résolument punk, la pollution plastique peut se résumer à « l’histoire des quatre C : tous concernés, coupables, capables d’agir et de changer nos habitudes. » Au travers de ses aventures, l’auteur qui est monté dans 150 voitures différentes et a ramassé entre 75 000 et deux millions de déchets pose ainsi une question essentielle : « Comment nous sommes-nous retrouvés dans ce pétrin ? »"
"Un roadbook chargé de coups de gueule magiques, de solidarité. Pourquoi cet ancien commercial et professeur d’anglais devenu frontline militant-nettoyeur, conférencier et écrivain, a parcouru 8 000 km le pouce levé pour ramasser les déchets qu’un Français sur trois jette toujours de sa voiture ?"
«L’humain est incroyable. Il peut tout détruire et tout offrir.»
Edmund Platt, Carnouaille
"En 2017, Edmund Platt parcourt 8 000 km autour de la France en stop pour sensibiliser à la réduction de déchets. Son livre est disponible en e-book. Les premières copies viennent de paraître ici, en Cornouaille. Rencontre avec un « British » sans filtre."
"L’escargot anglais » et le « sanglier marseillais » sont arrivés à Paris le 29 novembre. À pied depuis Marseille, en suivant les routes au plus près de la ligne TGV. Huit cent quinze kilomètres en zigzag, 20 kilos sur le dos et cinquante-neuf jours à marcher, à parler aux gens, à dormir sous la tente ou chez l’habitant…"